• A tout âge, l'homme est réfractaire au changement. Rien de plus bouleversant, pour la plupart d'entre nous, que la perspective d'avoir à changer quelque chose dans notre vie : notre résidence, notre travail, nos maniières de faire ! A la limite, dans certains cas, nous n'écoutons plus celui dont nous pensons qu'il a peut-être raison de nous inciter à changer...  Parce que s'il avait raison, vraiment, il faudrait changer et nous nous y refusons. Nous trouvons plus simple de fermer notre entendement, même dans la plus simple conversation.
    Réaction naturelle, instinctive. Si l'on en a bien compris la nature, dès lors que l'on sera amené à dire des choses qui, normalement, devraient aboutir à une modification du comportement ou des habitudes d'autrui, il faudra déployer des charmes supplémentaires, disposer d'arguments plus attrayants. La barrière est là ; il faut savoir et pouvoir l'ouvrir si l'on veut étabir la communication.
    A suivre

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  • Dépasser l'incompréhension

    Il n'y a pas deux hommes au monde qui soient absolument identiques. A égalité de rang, de fonction, leurs expériences personnelles, intimes, sont, de toute évidence, dissemblables. Et le rang, la fonction, sont rarement comparables : autant de raisons d'incompréhension entre les individus.
    Celui qui voudra intéresser, convaincre, trouvera tout naturel de tirer, de son propre fonds, tel exemple personnel, telle expérience vécue, qui ne constituent pas forcément les meilleurs moyens d'entrer en communcation avec "l'autre" qui n'a pas les mêmes goûts, n'a pas reçu la même éducation, n'a pas rencontré les mêmes difficultés.
    Peut-on, veut-on franchir cette première barrière ? Pensons toujours aux conditions individuelles au travers desquelles nos paroles, nos arguments vont être reçus par notre interlocuteur. Combien de fois avons-nous assisté à des entretiens où les deux parties discutaient âprement, mais sans parler, évidemment, de la même chose ! La raison ? C'est que chacun formé par sa propre expérience, avait interprété de son propre point de vue tel fait, telle opinion. Les mots que nous employons ont des charges affectives dont nous ne sommes pas toujours maîtres, et déclenchent chez nos auditeurs des réactions imprévisibles qui les ferment à la réception du message.
    S'il faut, lorsqu'on parle, ou lorsqu'on écrit, imaginez la réaction d'autrui, se mettre à sa portée sans condescendance, il est également nécessaire, lorsqu'on écoute de faire le même effort et d'essayer de comprendre ou d'imaginer les raisons de l'orateur, il faut donc être très à l'aise dans cette gymnastique.
    A suivre

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  • Je vous invite à communiquer via les commentaires

    Nous entrons en communication d'abord pour transmettre et recevoir une information. Ici, information signifie :"ce qui informe nos sens", c'est-à-dire ce que nous percevons comme ayant une signification. Sans information, nous n'aurions aucune autonomie, chacun serait livré à lui-même sans possibilité d'apprendre. L'information constitue donc une des matières premières de toute société. Cette information n'est pas seulement dans le message, mais aussi dans l'acte de communiquer et la façon de communiquer. La relation à l'autre est inséparable du contenu de l'information.





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  • Pour se souvenir des Sept péchés capitaux, mémorisez  "CE GALOP" :

    C     comme     Colère
    E     comme      Envie
    G     comme      Gourmandise
    A     comme      Avarice
        comme      Luxure
        comme      Orgueil
    P      comme     Paresse

    Réflelxions personnelles
    La Colère s'est sortir de ses gonds, ne plus se contrôler, c'est même parfois jouir de son non-contrôle car, d'une certaine manière, c'est une libération : on brise les tabous.
    L'Envie quand elle confine à la jalousie est un péché. Il y a une envie positive, elle est synonyme d'admiration, elle véhicule le souhait de se dépasser...
    La Gourmandise : être gourmand de la vie, des êtres, des paysages, des arts, des nourritures. Avoir une curiosité...
    L'Avarice rime avec supplice, vice, complice. Il suffit de penser aux  Thénardier dans  Les misérables de Victor Hugo ou à Harpagon dans L'Avare de Molière : "Ma cassette ! Ma cassette !". On n'a pas de cassette dans la vie ou, si on en possède une, il faut l'ouvrir...
    La Luxure, c'est la sexualité, la jouissance, la sensualité, par exemple, c'est aussi l'excès, l'overdose, le trop. La mise en vulgarité du corps me choque et me dérange, voilà qui est dit.
    L'Orgueil quand il est proche de la fierte, représente une force. Il existe des crétins orgueilleux et des orgueilleux crétins.
    La Paresse, ne rien faire, casser le rythme, être dans la nature et regarder les étoiles, c'est une attitude hédoniste. Je sais maintenant ne rien faire du tout et pourtant il me semble important de faire, faire, faire. Comme Hemingway : "Il faut vouloir sans cesse accéder à une autre dimension3. Quelle prétentieuse !



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  • Réflexion sur le style dans la rédaction des échanges.<o:p></o:p>

    « Le style est une qualité naturelle comme le son de la voix », écrivait Claudel.
    Cette définition à de quoi décourager, puisqu’elle semble faire du style un don du ciel, acquis… ou refusé. En fait, Claudel semble évoquer la plus haute des manifestations du style, celle qui magnifie le langage habituel et le transforme en œuvre d’art. Nous n’en sommes pas là, mais…



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