• Ernst Lubitsch
    En vedette A L’Action Christine,  Paris
    Du 11 juin au 1er juillet 2008
    La Folle Ingénue 1946, avec Charles Boyer, Jennifer Jones, Peter Lawford, Helen Walker….

    Plus qu’un plaisir de cinéphile, c’est un bonheur pour les amoureux de cinéma de revoir ou de découvrir l’oeuvre d’Ernst Lubitsch. Avec la reprise de La Folle Ingénue, retour sur ses meilleurs films, imprégnés de la «  Lubitsch touch », ce ton inimitable tout en finesse, élégance et légèreté. Grâce à ce talent, Lubitsch, à travers des situations de comédies qui séduisent le spectateur, peut asséner quelques vérités premières comme, par exemple, l’égalité des femmes et des hommes (déjà à l’époque, mais on ne parlait pas encore de parité !) dans leur rapports intimes ou sociaux, en dépit des conversations.

    Scénario. Indisponible, un plombier envoie sa nièce, une jeune fille charmante mais quelque peu subversive, déboucher l’évier d’un grand bourgeois. Elle y rencontre un intellectuel pique-assiette qui ne peut que tomber amoureux. Préjugés de classes, mœurs bourgeoise, parasitisme cynique, sont « montrés du doigt ». Or, bien élevé, one ne montre pas du doigt. Alors, Lubitsch le fait à sa façon, toute de drôlerie allègre, pour notre grand bonheur.
    A voir et à revoir si l’envie vous en dit.
    PS. A voir en VO cela va de soi, et l’anglais est tellement « fluently » qu’on n’a pas besoin de lire les sous-titres









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  • Un Conte de Noël
    Réalisation Arnaud Desplechin
    Interprètes : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Anne Consigny, Mathieu Almaric, Melvil Poupaud, Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos, Chiara Mastroianni, Laurent Capelluto



    Quand les parents d’un film se prénomment Junon et Abel, c’est qu’il y a de la mythologie dans l’air. L’une, femme de Jupiter, était considérée comme la reine du ciel, le symbole de la fécondité, l’emblème du mariage, et elle était aussi crainte que vénérée. L’autre, le fils d’Adam et Eve, fut assassiné par son frère Caïn, jaloux du regard bienveillant que Dieu portait sur lui. De ce télescopage anachronique entre croyances romaines et bibliques, Arnaud Desplechin fait pourtant le socle d’une tragédie familiale on ne peut plus contemporaine qu’il qualifie lui-même de « petit mythe ».
    Couple d’aujourd’hui, Junon et Abel ont trois enfant dont l’un, Henri, ne fut conçu que dans le but de permettre à sa moelle osseuse de soigner la maladie génétique incurable de son frère Joseph. Mais l’opération a échoué, le petit Joseph est mort et Henri, comme tous les autres, doit désormais vivre avec le souvenir du drame. Jusqu’au jour où la mère elle-même frappée par une leucémie, doit à son tour recourir à un don de moelle que seul un membre de sa famille à présent décomposée peut lui offrir.





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  • Au théâtre... ce soir
    Le Misanthrope et l'Auvergnat de Eugène Marin Labiche
    Ecole de théâtre Claude Mathieu
    3, rue l’Olive, 75018 Paris
    http://www.ecoleclaudemathieu.com


    Résumé. Chiffonnet (le misanthrope) et Machavoine (un auvergnat épris de vérité) vont partager le même toit grâce à un portefeuille perdu. Ces deux personnalités opposées s’affronteront, à travers un couple en désaccord et une bonne malhonnête, Prunette .
    Ils trouveront au bout de cette comédie légère et pleine de bon sens, une seule et même théorie qui va nous prouver qu'un joli petit mensonge vaut souvent mieux qu'une épaisse vérité !

    « Chiffonet (rentier): "Ceci nous prouve qu'un joli petit mensonginet vaut souvent mieux qu'une épaisse vérité !
    Machavoine (porteur d’eau): "Eh bah quoi ? Je suis porteur d'eau. Je ai mes seaux et je crie "A l'eau Oh !"


    Eugène Marin Labiche (1815-1888) est né dans une famille bourgeoise aisée. Son père, tout d’abord épicier en gros, est devenu industriel, en montant, puis en exploitant à Rueil, dans la banlieue Ouest de Paris, une petite usine de fabrication de glucose.
    Il fait des études de jeune homme de bonne famille : il suit les cours au Lycée Condorcet, qui s’appelle alors le collège Bourbon, et il obtient son baccalauréat de lettres à 18 ans, en 1833.
    Il n’entame pas immédiatement des études supérieures. D’une part, le décès de sa mère cette année-là lui a procuré des revenus convenables, et d’autre part il est attiré par l’écriture littéraire.
    L’année suivante, en 1834, son père l’autorise à faire un voyage en Italie avec quelques camarades. L'un d’entre eux, Alphonse Leveaux, sera un ami de toute une vie et comptera aussi plus tard parmi ses collaborateurs. Il adoptera le pseudonyme d'Alphonse Jolly pour éviter l'association Labiche/Leveaux.
    Romancier et surtout auteur dramatique comique, il écrivit, seul ou en collaboration, une centaine de pièces de théâtre pour le Palais-Royal, les Variétés, le Vaudeville, le Gymnase, etc. ; les meilleures ou les plus connues sont : Le Chapeau de paille d'Italie, Le Voyage de M. Perrichon, La Cagnotte, Le Choix d'un Gendre, Le plus Heureux des Trois, Doit-on le dire ? ...
    Il fut élu à l'Académie le 26 février 1880, en remplacement de Silvestre de Sacy et reçu par John Lemoinne le 25 novembre 1880.





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  • Réalisation Jean Becker
    Interprètes : Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck…
    Genre : Drame


    Jean Becker tente un pari difficile car le spectateur n'est jamais en empathie avec le personnage qui occupe l'écran. Dommage que l'âpreté du thème soit servie par une mise en scène et des dialogues un peu plats, vraisemblablement ceux de la vie quotidienne.
    A la virulente critique d'une société hypocrite succède une seconde partie où l'on retrouve l'univers plus conventionnel de Jean Becker.
    La prestation d'Albert Dupontel se résume en un seul mot : exceptionnelle ! Il  navigue avec subtilité entre rage et désespoir...
    Ce portrait brut de décoffrage inscrit enfin le cinéma de Becker dans la modernité.
    La fin déçoit par son évidence, [et] la mécanique trop bien huilée ne sonne pas toujours juste.





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  • There will be blood
    Director: Paul Thomas Anderson
    Writers (WGA): Paul Thomas Anderson (screenplay)
    Genre: Crime/Drama
    With : Daniel Day-Lewis, Martin Stringer, Kevin J. O'Connor
    Plot outline: A story about family, greed, religion, and oil, centered around a turn-of-the-century prospector in the early days of the business.

    En traduction cela donne : « Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire.
    Même si le pétrole comble leurs attentes et fait leur fortune, plus rien ne sera comme avant : les tensions s'intensifient, les conflits éclatent et les valeurs humaines comme l'amour, l'espoir, le sens de la communauté, les croyances, l'ambition et même les liens entre père et fils sont mis en péril par la corruption, la trahison... Et le pétrole. »
    A voir impérativement



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