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Par yveline1 le 5 Juin 2008 à 19:16Ernst Lubitsch
En vedette A LAction Christine, Paris
Du 11 juin au 1er juillet 2008
La Folle Ingénue 1946, avec Charles Boyer, Jennifer Jones, Peter Lawford, Helen Walker .Plus quun plaisir de cinéphile, cest un bonheur pour les amoureux de cinéma de revoir ou de découvrir loeuvre dErnst Lubitsch. Avec la reprise de La Folle Ingénue, retour sur ses meilleurs films, imprégnés de la « Lubitsch touch », ce ton inimitable tout en finesse, élégance et légèreté. Grâce à ce talent, Lubitsch, à travers des situations de comédies qui séduisent le spectateur, peut asséner quelques vérités premières comme, par exemple, légalité des femmes et des hommes (déjà à lépoque, mais on ne parlait pas encore de parité !) dans leur rapports intimes ou sociaux, en dépit des conversations.
Scénario. Indisponible, un plombier envoie sa nièce, une jeune fille charmante mais quelque peu subversive, déboucher lévier dun grand bourgeois. Elle y rencontre un intellectuel pique-assiette qui ne peut que tomber amoureux. Préjugés de classes, murs bourgeoise, parasitisme cynique, sont « montrés du doigt ». Or, bien élevé, one ne montre pas du doigt. Alors, Lubitsch le fait à sa façon, toute de drôlerie allègre, pour notre grand bonheur.
A voir et à revoir si lenvie vous en dit.
PS. A voir en VO cela va de soi, et langlais est tellement « fluently » quon na pas besoin de lire les sous-titres
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Par yveline1 le 27 Mai 2008 à 16:19Un Conte de Noël
Réalisation Arnaud Desplechin
Interprètes : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Anne Consigny, Mathieu Almaric, Melvil Poupaud, Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos, Chiara Mastroianni, Laurent CapellutoQuand les parents dun film se prénomment Junon et Abel, cest quil y a de la mythologie dans lair. Lune, femme de Jupiter, était considérée comme la reine du ciel, le symbole de la fécondité, lemblème du mariage, et elle était aussi crainte que vénérée. Lautre, le fils dAdam et Eve, fut assassiné par son frère Caïn, jaloux du regard bienveillant que Dieu portait sur lui. De ce télescopage anachronique entre croyances romaines et bibliques, Arnaud Desplechin fait pourtant le socle dune tragédie familiale on ne peut plus contemporaine quil qualifie lui-même de « petit mythe ».
Couple daujourdhui, Junon et Abel ont trois enfant dont lun, Henri, ne fut conçu que dans le but de permettre à sa moelle osseuse de soigner la maladie génétique incurable de son frère Joseph. Mais lopération a échoué, le petit Joseph est mort et Henri, comme tous les autres, doit désormais vivre avec le souvenir du drame. Jusquau jour où la mère elle-même frappée par une leucémie, doit à son tour recourir à un don de moelle que seul un membre de sa famille à présent décomposée peut lui offrir.
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Par yveline1 le 18 Mai 2008 à 09:36Au théâtre... ce soir
Le Misanthrope et l'Auvergnat de Eugène Marin Labiche
Ecole de théâtre Claude Mathieu
3, rue lOlive, 75018 Paris
http://www.ecoleclaudemathieu.com
Résumé. Chiffonnet (le misanthrope) et Machavoine (un auvergnat épris de vérité) vont partager le même toit grâce à un portefeuille perdu. Ces deux personnalités opposées saffronteront, à travers un couple en désaccord et une bonne malhonnête, Prunette .
Ils trouveront au bout de cette comédie légère et pleine de bon sens, une seule et même théorie qui va nous prouver qu'un joli petit mensonge vaut souvent mieux qu'une épaisse vérité !
« Chiffonet (rentier): "Ceci nous prouve qu'un joli petit mensonginet vaut souvent mieux qu'une épaisse vérité !
Machavoine (porteur deau): "Eh bah quoi ? Je suis porteur d'eau. Je ai mes seaux et je crie "A l'eau Oh !"
Eugène Marin Labiche (1815-1888) est né dans une famille bourgeoise aisée. Son père, tout dabord épicier en gros, est devenu industriel, en montant, puis en exploitant à Rueil, dans la banlieue Ouest de Paris, une petite usine de fabrication de glucose.
Il fait des études de jeune homme de bonne famille : il suit les cours au Lycée Condorcet, qui sappelle alors le collège Bourbon, et il obtient son baccalauréat de lettres à 18 ans, en 1833.
Il nentame pas immédiatement des études supérieures. Dune part, le décès de sa mère cette année-là lui a procuré des revenus convenables, et dautre part il est attiré par lécriture littéraire.
Lannée suivante, en 1834, son père lautorise à faire un voyage en Italie avec quelques camarades. L'un dentre eux, Alphonse Leveaux, sera un ami de toute une vie et comptera aussi plus tard parmi ses collaborateurs. Il adoptera le pseudonyme d'Alphonse Jolly pour éviter l'association Labiche/Leveaux.
Romancier et surtout auteur dramatique comique, il écrivit, seul ou en collaboration, une centaine de pièces de théâtre pour le Palais-Royal, les Variétés, le Vaudeville, le Gymnase, etc. ; les meilleures ou les plus connues sont : Le Chapeau de paille d'Italie, Le Voyage de M. Perrichon, La Cagnotte, Le Choix d'un Gendre, Le plus Heureux des Trois, Doit-on le dire ? ...
Il fut élu à l'Académie le 26 février 1880, en remplacement de Silvestre de Sacy et reçu par John Lemoinne le 25 novembre 1880.
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Par yveline1 le 2 Mai 2008 à 13:59Réalisation Jean Becker
Interprètes : Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck
Genre : DrameJean Becker tente un pari difficile car le spectateur n'est jamais en empathie avec le personnage qui occupe l'écran. Dommage que l'âpreté du thème soit servie par une mise en scène et des dialogues un peu plats, vraisemblablement ceux de la vie quotidienne.
A la virulente critique d'une société hypocrite succède une seconde partie où l'on retrouve l'univers plus conventionnel de Jean Becker.
La prestation d'Albert Dupontel se résume en un seul mot : exceptionnelle ! Il navigue avec subtilité entre rage et désespoir...
Ce portrait brut de décoffrage inscrit enfin le cinéma de Becker dans la modernité.
La fin déçoit par son évidence, [et] la mécanique trop bien huilée ne sonne pas toujours juste.
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Par yveline1 le 18 Mars 2008 à 15:33There will be blood
Director: Paul Thomas Anderson
Writers (WGA): Paul Thomas Anderson (screenplay)
Genre: Crime/Drama
With : Daniel Day-Lewis, Martin Stringer, Kevin J. O'Connor
Plot outline: A story about family, greed, religion, and oil, centered around a turn-of-the-century prospector in the early days of the business.En traduction cela donne : « Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire.
Même si le pétrole comble leurs attentes et fait leur fortune, plus rien ne sera comme avant : les tensions s'intensifient, les conflits éclatent et les valeurs humaines comme l'amour, l'espoir, le sens de la communauté, les croyances, l'ambition et même les liens entre père et fils sont mis en péril par la corruption, la trahison... Et le pétrole. »
A voir impérativement
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