• Vivre en harmonnie avec les autres


    Nous avons tous besoin non seulement de nous exprimer, mais aussi de communiquer avec les autres. C'est une nécessité presque vitale, et on a pu constater que les personnes âgées qui vivent seules et qui ont peu de relations avec autrui meurent beaucoup plus vite que celles qui vivent en famille. On sait aussi qu'un prisonnier ne peut rester plus de quelques semaines au secret, c'est-à-dire dans l'isolement complet, sans risquer de devenir fou et d'attenter à sa vie. Malheureusement, le manque de communication peut exister  même si l'on  ne vit pas seul, à l'intrérieur des familles, entre parents et enfants ou entre époux. Parfois, la famille vit trop repliée sur elle-même coupée du monde extérieur, comme c'est le cas dans les campagnes éloignées, et ses membres souffrent d'un isolement collectif. Il n'y aurait presque plus besoin de psychologues, de psychothérapeutes, de conseillers familiaux ou conjugaux, si les gens communiquaient véritablement les uns avec les autres.
    La plupart des gens souffrent de ne pas être suffisamment écoutés et aussi de ne pas parler assez. Le rythme accéléré de la vie moderne aggrave encore cette frustation ; qu'il s'agisse des distributeurs autommatiques de tickets de parking, des distributeurs de boissons, des libres-services dans les restaurants, des magasins d'alimentation ou de vêtements, partout les machines remplacent peu à peu les hommes. A la limite, on pourrait imaginer par exemple, qu'une personne célibataire puisse vivre normalement dans une grande ville en ne prononçant que quelques paroles dans la journée, pour peu que son travail ne la mette pas souvent en contact avec autrui. Mais c'est hélas ! le paradoxe de notre époque qu'au siècle de la communications il soit plus facile de relier Paris Tokyo que d'adresser la parole à son voisin de palier.
    Tout le monde sait que "On se téléphone" est une formule bâtarde, hypocrite, qui signifie en réalité qu'on n'a pas le moins du monde envie de fixer avec précision quel jour et à quelle heure on est disponible, mais beaucoup de gens l'emploie quand même. Il y a aussi "Il faut qu'on se voie...", ou "On pourrait se voir...", ou "Téléphone quand tu veux...", ou "Je te ferai signe...".  La personne qui use si fréquemment de ces formules distraites et vagues quand on fait appel à elle se rend alors compte à quel point elles sont décourageantes pour celui qui demande à l'autre un peu d'attention, de chaleur, d'amitié. La plupart du temps, ceux  qui se disent "débordés"  sont des gens qui manquent d'organisation ou bien qu'ils ne veulent pas s'avouer leur égocentrisme.


  • Commentaires

    1
    visiteur_audrey
    Lundi 29 Octobre 2007 à 22:47
    Coucou maman,
    Bah dis-donc... pourquoi as-tu choisi d'écrire sur ce thème là?
    J'aimerais que tu m'expliques clairement ce que tu as comme problème de santé en ce moment. Tu sais, faire des mystères inquiète plus ceux qui t'aiment que de leur dire les choses normalement. alors je compte sur toi pour être explicite.
    Ta fille qui t'aime jusqu'au ciel et qui est si fière de toi.
    2
    visiteur_hélène
    Lundi 25 Février 2008 à 15:19
    Il existe une famille où l'on fait, je cite DD "de la surenchère de maladie". Et oui, à savoir lequel ou laquelle sera plus atteint que l'autre! Alors, on finit par la boucler car cela devient lassant.. Il faut dire aussi que l'ego de notre chère maman est tellement envahissant que nous ne voulons pas reproduire la même chose;=)
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